« [A]ll the usable water energy in Iceland would be enough to power a half of the household electrical equipment that is not in use in American homes. Or to put it another way: by harnessing every ounce of hydropower in Iceland, you get enough to provide for 50 per cent of NOTHING in the USA. »(p. 212)
ou
« Toute l’énergie hydraulique utilisable en Islande suffirait à alimenter la moitié de la consommation des appareils électriques en veille dans les maisons étasuniennes. Pour le dire en clair: en exploitant jusqu’à la dernière goutte d’énergie hydro-électrique en Islande, on arrive à fournir 50% de RIEN aux États-Unis. »
J’ai eu la chance de séjourner en Islande lors de l’été passé (avant l’éruption de l’Eyjafjöll) et d’y lire le bouquin « Dreamland » d’Andri Snaer Magnason. Celui-ci y discute les récents débats entre l’ancien gouvernement de droite qui voulait installer des usines hydro-électriques sur pratiquement tous les cours d’eau, et les opposants écologistes qui voyaient là une grave atteinte à l’environnement. Plus près de chez moi, ce sont les éoliennes de Ste-Croix (Suisse) qui soulèvent un vent d’opposition.
Mon avis en matière de politique énergétique est donc très claire: avant de parler de construction de nouvelles centrales, de parc éolien ou de biogaz, il faut se poser la question des économies que nous pouvons réaliser.
Décroissance!