Je ne connaissais pas vraiment Stephen Fry, outre le fait qu’il est un humoriste anglais qui a participé notamment à Whose Line is It Anyway dans sa version britannique, et qu’il a collaboré une fois ou deux avec un ou deux des Monthy Python (il fait une apparition express dans Un poisson nommé Wanda, par exemple).
Et là je suis récemment tombé sur un bouquin sorti fin 2005 qui a titillé ma fibre d’improvisateur, j’ai nommé The Ode Less Travelled: Unlocking The Poet Within, dont le titre est un détournement d’un de mes bouquins favoris, Le chemin le moins fréquenté, de Scott Peck (un psychiatre qui disserte autour de l’amour et de l’attachement, entre autres).
Bon, jusqu’ici, vous vous dites blah blah blah, le mec veut étaler toute sa culture.
Qui êtes-vous pour me juger, d’abord.
Je voulais surtout vous parler de mon plaisir à découvrir cet espèce de manuel de poésie, écrit comme une lettre de grand-papa. À chaque page, j’ai l’impression que l’auteur me respire dans la nuque et me parle à l’oreille. Un vrai régal! J’ai à peine entamé le premier chapitre, mais je peux déjà vous dire que ce bouquin va me faire plaisir. Et pour les improvisateurs/trices qui me lisent, vous allez certainement retrouver quelques citations qui ont à voir avec la créativité, la spontanéité, l’imagination et qu’c’est théra, et qu’c’est théra.
Allez, une petite pour la route:
The mediocre teacher tells. The good teacher explains.
The superior teacher demonstrates. The great teacher inspires.
William Arthur Ward
La citation me fait penser au personnage de Lord Henry dans « The Picture of Dorian Gray », d’Oscar Wilde. Stephen Fry est d’ailleurs un admirateur inconditionnel du regretté Wilde…
« Nowadays people know the price of everything, and the value of nothing. » (Lord Henry)